ZEROSECONDE.COM: décembre 2013 (par Martin Lessard)

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Impacts du numérique sur la communication, notre société, nos vies.

La pire invention 2013: la balistique assistée par ordinateur

Voilà une arme qui possède une différence majeure avec les autres : quand vous appuyez sur la gâchette, elle ne tire pas tout de suite. 

C’est le fusil qui décide du moment idéal pour tirer, en prenant en compte plusieurs paramètres, comme le vent, le mouvement et la distance de la cible.


Équipée d’un laser (pour évaluer les distances) et d’un ordinateur balistique (pour effectuer les calculs) cette "arme intelligente" peut faire mouche à tout coup à plus de 600 mètres.

Le tireur appuie sur un bouton, le laser « marque » la cible et la balle ne part que lorsque les conditions pour l’atteindre sont réunies.

Même un novice devient un tireur d’élite après seulement quelques heures d’entraînement.

La "balistique assistée par ordinateur" fait froid dans le dos. 2013 aura été une année, encore fois, qui a fait basculer la technologie un peu plus du côté sombre.


« Think of it like a smart rifle. You have a smart car; you got a smartphone; well, now we have a smart rifle, » (source)
  • L’arme possède un moniteur qui affiche des informations, comme la distance de la cible, la vitesse du vent, l’angle d’inclinaison du canon, une boussole et le niveau des piles. 
  • L’arme est munie de WiFi et d’une prise USB. Il est possible de capturer une vidéo et de l’envoyer en temps réel à une tablette à proximité. Puis ensuite sur Twitter, Facebook, YouTube. 
Un mot de passe permet d'empêcher l’accès aux fonctionnalités balistiques avancées à une personne non autorisée – il faut bien justifier l’expression "smart rifle".


Encore hors de prix (22K$ en début d'année 2013), il ne fait pas de doute que c'est une question de temps avant que le prix de la technologie devienne plus abordable.

Changement de cycle [2] / Élites? Quelles élites?


Depuis que les médias sociaux ont retiré la conversion de la blogosphère, je me désole de voir certains débats tomber dans l'oubli, comme les larmes dans la pluieCe billet essaye d'en rescaper l'un d'entre eux. 

Quand le Monde du 26 décembre dernier titrait  «Élites débordées par le numérique», je n'ai pas hésité à extraire quelques lignes pour relancer l'idée qu'on ne peut pas entrer dans ce nouveau tournant historique sans avoir un plan (voir Changement de cycle / Élites hors circuit numérique).

Besoin de précisions

La notion de plan numérique n'est pas encore un concept stable, clair et précis. Je vois que deux idées doivent être développées davantage.

(1) La nature même du sens du vocable «numérique» et
(2) la définition de ce que pourraient en être les biens communs dans le numérique (si cela existe).

De ça découle, ensuite seulement, (3) une possible définition de ce que peut être finalement un plan numérique.

D'ici là, on peut commencer à lire Michel Cartier qui a bien amorcé la réflexion: Le 21e siècle numérique expliqué à nos petits-enfants.


Sur Facebook, des commentaires m'ont été adressés pour m'empêcher de penser en rond.


De quelle élite parlons-nous?

Le débat s'enclenche rapidement sur l'attribution du terme "élite numérique": les faiseurs ou les parleurs?
- Heri Rakotomalala :  Une meilleure comparaison aux élites numériques sont les industriels du 19ème siècle avec leurs machines à vapeur, centrales à charbon et chemins de fer. Sergei brin c est plus un Rockefeller qu'un Voltaire. [...] Sergey Brin, Rockfeller, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos etc. n'ont jamais eu aucune politique publique et n'ont jamais prétendu en avoir une. Ils sont des élites numériques en terme d'empire mais n'ont (et ne veulent) aucun impact social ou politique. Tout au contraire, les élites numériques sont sources d'immobilisme social. Demander à un entrepreneur tech d'aller manifester ou d'être engagé (ie avoir une opinion controversée et l affirmer publiquement), il dira non. La même chose pour Rockefeller et autres barons du 19ème.
Ce qu'Heri déplore, c'est la place qu'on peut laisser à des "élites numériques" qui ne font rien avancer de concret. Les entrepreneurs sont les véritables élites! : «[ils] ne cherchent pas à changer la société, ils cherchent à l'accélérer.» !
Francis Gosselin : [...] Croire que Brin, Zuckerberg ou Rockefeller n'ont eu "aucun impact social ou politique" et ne cherchent pas à en avoir [ne tiens pas la route]. [Francis ne pense pas qu'il faille] penser le monde comme s'il se limitait à une poignée d'entrepreneurs, [...] parions qu'entre les fondateurs de quelques startup du moment et Voltaire, c'est des philosophes dont on se rappellera encore dans 200 ans...
Je résume, bien sûr, mais savoir qui est un leader de la révolution n'est pas une mince tâche. Pas de leader identifié, pas de plan possible! D'où un besoin de définir les termes pour bien voir qui a (aura) de la pertinence maintenant (plus tard). Mais closons le débat pour l'instant:
Francis Gosselin : [...] face au jugement de l'histoire, ces accumulations incongrues de dollars basés sur d'insipides proto-monopoles, extirpés par des rentes, ne feront pas long feu. 
Sylvain Carle : Je dois dire que cette dichotomie penseurs/faiseurs est exactement le contraire de ce qu'il nous faut, comme je le disais vendredi dernier en citant Schulze: "No one cares what you do unless you think about it and no one cares what you think unless you do it."
De quel plan parlons-nous?

Le débat se poursuit sur un autre front ensuite.

Sylvain Carle, de passage aux Matinées Créatives ce mois-ci, comme nous le rappelle Francis,  a dit que les «traditions se construisent sur des décennies, voire des centenaires, et il y a peu de choses qu'une intervention top-down puisse faire pour y remédier» (sinon des crédits d'impôt très généreux, souligne Francis).
Francis Gosselin : [...] Quant à la notion, Martin, qu'il faille un "plan numérique", je récuse toutefois que ce soit d'intervention publique dont il soit ici question. [...] Tu focalises beaucoup sur les grands joueurs (aux pieds d'argile, si tu veux mon avis), en oubliant qu'il y a plusieurs leaders mondiaux au Québec [LP Maurice avec Busbud, Gesca avec La Presse+, Ubisoft Montréal et Louise Guay avec ce qui était son mannequin virtuel]. Il faut admettre que le numérique, comme toute innovation qui comme tu l'exiges soit d'ordre "planétaire", est marqué par une distribution relativement stochastique de ses gagnants avec de forts effets de "winner-takes-all". qui plus est, le pôle Californien attire ces gagnants en raison des nombreuses externalités de réseau perçues par ceux-ci, et ça, nul "plan numérique" ne pourra y pallier. 
À cette question pertinente, que peut faire un "plan numérique" face à ces forces implacables en présence? je réponds:

S'il est vrai qu'un plan "top-down", genre deus ex machina, qui s'apparenterait à une loi qui annulerait la gravité, on peut faire une croix là-dessus. L'attraction de la Silicon Valley est là pour durer. Mais là où un plan top-down, à l'échelle d'une nation, comme le Québec, est souhaitable, c'est au niveau du bien commun.

Ce qui fait un "bien commun" dans le monde numérique reste entièrement à définir. Je ne crois pas qu'il faille "laisser le marché décider seul". Il faut un contrepoids. À la révolution industrielle, les ressources naturelles sont devenues des biens communs (mal gérés parfois). Aujourd'hui, ce plan peut baliser les limites qui conservent la dignité des citoyens ou la richesse d'une nation.

Ex: données ouvertes, accès Internet, vie privée, neutralité du net, ressources cognitives, etc.

À qui ça s'adresse?

Dans les commentaires de mon précédent billet, José Plamondon ajoute:
Josée Plamondon: En cours de mandats auprès de PME (industriel et services), j'ai réalisé que le "numérique" dont on parle ici est à des années-lumières de la réalité de plus de 98% des acteurs de notre économie. Des entreprises pour lesquelles l'informatisation n'a pas apporté de solution à un problème fondamental : l'accès à de l'information pertinente, au bon moment pour prendre la meilleure décision possible. Un problème qui sévit également au sein des administrations publiques.
Les organisations qui ont pris leur place dans la nouvelle économie sont celles qui valorisent (au sens "capitalisation") l'information. Celles qui investissent uniquement dans les stratégies et les systèmes ont préféré l'apparente facilité de la mutation numérique à la transformation radicale de la culture de l'information.
Ce constat (l'informatisation n'a pas apporté de solution à un problème fondamental : l'accès à de l'information pertinente, au bon moment pour prendre la meilleure décision possible) se traduit pour moi ainsi: le numérique n'est que du bruit. La logique sous-jacente ne serait que pure stratégie aléatoire. Ça me semble grave.

Des liens pour penser plus loin

Via Jon Husband

Beyond the Information Revolution, de Peter Druckeroct, The Atlantic, octobre 1999
www.21siecle.com, les synthèses de M. Cartier sur la technologie, l'économie et la société et aussi nouveaumonde2.com

Via Sylvain Carle

What peer progressives really believe, de Steven Berlin Johnson
Present Shock, de Douglas Rushkoff
Where Wizards Stay Up Late: The Origins Of The Internet, de Katie Hafner et Matthew Lyon
The Wealth of Networks: How Social Production Transforms Markets and Freedom, de Yochai Benkler
blog.p2pfoundation.net, son blogue incontournable pour penser "internet et société"

Pour mémoire: 

La France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont déposé leur plan numérique. L’Europe, comme un tout, s’est dotée aussi d’une stratégie numérique. Des villes comme New York ne sont pas en reste. Même le sénat canadien possède un rapport sur la question.

#planQc

Changement de cycle / Élites hors circuit numérique


Après l’agriculture et l’industrialisation, nous sommes dans la troisième grande révolution que l’humanité a connue, pour reprendre le titre du livre de Toffler. 


Dans le Monde d'aujourd'hui (26 déc 2013): à propos des «élites débordées par le numérique»:

 « A la différence du XVIIIe siècle, où Voltaire et Rousseau (fait prisonnier pour l’un, conspué par le système pour l’autre) étaient très connectés et ont produit des thèses qui ont eu un écho dans la société, les livres équivalents sur l’époque actuelle ne sont pas encore sortis. Cela va sûrement passer par les réseaux sociaux, qui vont produire ce qui est invisible aux yeux des élites. De là surgiront les intellectuels qui vont donner des mots au monde qui vient. »

Pour sa part, Lyonel Kaufmann, dans son blogue, relève plutôt dans un autre article du Monde (« L’écart entre gouvernants et gouvernés atteint un maximum »), que:

« [Les] liens numériques massifs entre citoyens internautes donnent l’impression que la volonté collective de faire société est davantage assumée par les gens ordinaires que par les élites, qui sont proprement débordées. (...) Le mot qui rend le plus objectivement compte de la situation est bien celui d’« oligarchie » : le gouvernement d’un petit nombre dont les autres doutent qu’ils soient les meilleurs (par opposition à l’aristocratie). [...] On peut imaginer que l’essor mondial d’une société numérique va servir de contre-pouvoir. C’est en tout cas une réalité sur laquelle les élites risquent fort de se casser le nez.»

Le numérique est bien plus que le simple écoulement de marchandises informatiques en ligne durant le temps des fêtes.

Il y a un ministère pour l’agriculture et il y a un ministère pour l’industrie, tous deux chargés de la politique adaptée aux deux premières grandes révolutions de l'humanité.

Et la troisième révolution en cours?

Les nations qui ne négocient pas bien leur entrée dans le numérique se verront colonisées par les forces qui sauront dominantes dans le numérique.

« Il suffit de se rappeler le sort de la Chine au 19e siècle. Cette nation, jusqu’alors de loin la plus riche et la plus puissante, refusa l’industrialisation : elle devint bientôt une proie pour les pays industrialisés », rappelle l’économiste français Michel Volle.

Ne prenons que trois exemples :
  1. Où les tablettes que vos concitoyens vont acheter en masse durant le temps des fêtes ont-elles été imaginées, designées, conçues?
  2. Qui prend son pourcentage quand les créateurs de chez vous déposent livres, films, applications sur une plateforme numérique?
  3. Qui harnache et profite de notre présence en ligne, de nos likes, de nos commentaires, de nos humeurs? En d’autres termes, essayez de voir, pour votre coin de pays, qui possède les leviers de cette nouvelle économie et vous saurez qui dominera demain...
#planQc

Suite: Changement de cycle [2] / Élites? Quelles élites?

Snoobe, le sélecteur de plan mobile, disponible

« Saviez-vous que 75 % des consommateurs utilisent un mauvais plan de téléphonie mobile? » Signé : le Robin des Bois du sans-fil. 

Ce Robin, c’est Snoobe, une application mobile qui vous veut du bien. il vous aider à sélectionner le meilleur forfait pour votre téléphone Android (désolé, utilisateurs d’iPhone, sera pour une prochaine version).


À partir de données réelles d’utilisation (téléchargements, appels entrants et sortants, durée des appels, interurbains, etc.), Snoobe est en mesure de recommander les meilleurs plans dans votre zone de résidence.

Derrière Snoobe, il y a Thierry Maréchal, son cofondateur et chef de la direction, que j'ai rencontré hier lors d'un webinaire sur les données ouvertes (je vous ferai un billet bientôt là-dessus, d'ici là, la vidéo est ici) et Stéphane Rainville, aussi cofondateur et chef de la technologie

« Quand j’ai changé de forfait, j’ai fait une économie de 30 $ par mois. Mais depuis combien de temps est-ce que je payais 30 $ de trop? J’aurais bien aimé que mon opérateur m’en avertisse! » 

Il n'en fallait pas plus pour Thierry pour démarrer sa startup. L'application ne vous demande pas de rentrer un tas d'information. Il est un vrai agent qui s'en occupe pour vous.

Sur le mobile, je ne crois pas qu'il y a de concurrents encore.

Vous pouvez en profiter: la version publique sort sur le Play Store à l'instant même, à 13h13, le 13 décembre 2013.  (J'aime les gens "concept".)

Snoobe, il me semble, rendra plus fluide le marché des forfaits mobiles, avec d’un côté des clients soucieux de ne pas gaspiller leur argent et, de l’autre, des opérateurs qui ont intérêt à proposer des forfaits mieux adaptés aux besoins de leurs clients, afin de ne pas les perdre.

Cette application crée donc, ex nihilo, un marché gagnant-gagnant! (en forçant bien sûr un peu la main aux shérifs-opérateurs, car c'est ça le rôle d’un "Robin des forfaits" : défendre ses joyeux compagnons de la forêt Mobilewood!).

Loïc Le Meur: «Les 10 prochaines années vont être encore plus incroyables»

Petite vidéo du dimanche. Un entretien avec le fondateur de LeWeb, la plus grande conférence techno d'Europe. 



Si vous avez trouvé les 10 dernières années bouleversantes, les 10 prochaines le seront encore davantage. Internet a surtout bouleversé les communications jusqu'à maintenant. Maintenant que l'information est numérique, tout ce qui s'appuie sur l'information pour fonctionner sera potentiellement affecté.

La vidéo est courte et agréable à écouter. Bien sûr, toute prospective est un risque, mais ce que Loïc raconte correspond au Zeitgeist du domaine en ce moment. Et ça exprime bien l'effervescence actuelle en technologie.

Je suis bien d'accord pour dire qu'on n'a encore rien vu...

 
"Les 10 prochaines années vont être incroyables" par FranceInfo

[M2 #9] Collaborer en réseau: mythe et réalité (avec R. Barondeau)

Comprendre la collaboration, c'est comprendre la complexité des sociétés modernes

Neuvième balado de M2. Régis Barondeau a mille chapeaux: consultant/conférencier/formateur Web et médias sociaux, spécialiste wiki et étudiant au doctorat. Le thème de sa recherche s'articule autour des critiques, des justifications et des perspectives de la "collaboration wiki". Justement! Ça nous intrigue!



«Ah! Parce qu'il y a une différence entre compliqué et complexe? --Oui, et ce n'est pas simple»

Un des grands mythes de la Silicon Valley, c'est que tout le monde collabore et est connecté en ligne. Rien de plus faux. Ils sont aussi beaucoup en face à face. Quelle est encore la place du face-à-face à l'ère des réseaux? Quel est le statut de la collaboration  distance? Le numérique facilite-t-il la collaboration, oui ou non?

Régis Barondeau voit bien tous ces espaces de co-travail, ces pépinières de startups, ces cafés où ces gens ne sont pas seuls et mais collaborent à distance à travers les nouveaux outils numériques. Pourquoi collaborent-ils ainsi? Comment font-ils vraiment?

Il faut distinguer, nous dit-il, ce qu'est la collaboration, la coordination ou et la coopération. Pour ça, il faut comprendre la différence entre le compliqué et le complexe. Bienvenu dans le monde de la "collaboration wiki" et des "organisations holographique"!

Source: Modélisation de l'organisation apprenante. Page 94 in  Morgan, Gareth. 2006. Images de l'organisation, 2e édition. Saint Nicolas: Les Presses de l'Université Laval, xvii,  495 p.  (via Regisbarondeau.com)
Les conclusions de son travail de maîtrise avaient montré que le wiki simplifie la coordination et permet de composer avec le complexe. Le courriel ou les autres outils antérieurs n'ont plus lieu d'être. Mais ce qu'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre. Alors? Le numérique? Collabore-t-on vraiment mieux avec? Nous avons rencontré Régis Barondeau chez lui pour en discuter.


Note: Dans la balado, nous faisons référence à ce tableau tiré de Wikinomics (via Regisbarondeau.com), que je décris comme un slinky emmêlé (à cause de la partie de gauche).

Notes du lendemain:

Le site de Régis Barondeau est ici: regisbarondeau.com

Francis Gosselin, m'a signalé des billets complémentaires au sujet abordé ici. On fait nos balados pour des gens comme lui! La série de billet se trouve sur son blog et a été écrit par Ludvig Bellehumeur:

[F. And Co.] «Cooperation and competition: in search of clarity»

- Part I: Words, words, words.
- Part II: Competition, the economist’s fetish
- Part III: Cooperation, or how to have a good time together

Et sur le thème de la complexité, son collègue Louis-félix Binette, non moins intéressant, a écrit sur Génération Inc: La complexité en affaires, c’est quoi?

Avez-vous des suggestions? Commentez plus bas!

Pour écouter cette balado

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Pour écouter juste cette émission: M2 #9 :: Collaborer en réseau: mythe et réalité (Régis Barondeau)

Cette émission vous est proposée par Martin Girard et moi-même. Plus d'info.

Qu'est-ce que M2?

M2, c'est M au carré, car nous nous sommes deux Martin derrière la réalisation de cette balado. M, aussi pour mutation. Mutation au carré, car le numérique accélère comme jamais les changements en société.

M2 se veut des conversations autour des métamorphoses apportées par les technologies numériques. Cette baladodiffusion est un pont entre les savoirs des réseaux numériques, des universités, des médias et de la politique avec des gens qui pensent le numérique.

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